Avez vous déjà j’ai pris la décision de vous éloigner d’ une amitié ou de quelqu’un que vous aimez profondément? Je l’ai fait il y a quelques années sans aucune annonce. J’ai juste pris, tranquillement, un chemin différent. Cette décision s’est formalisée parce que continuer à faire des compromis auraient été me trahir moi-même. J’aurais continué à déshonorer mon intuition.
Quand tout ce que vous voulez faire convergent vers les schémas habituels de l’autre, vous vous surprenez à accepter le manque de reconnaissance, l’excuse émotionnelle et la diminution de vos sentiments.
Nous faisons tous des compromis, surement parce que nous ne savons pas comment défendre dans nos certitudes. On nous fait croire que se retrancher dans ses dans ses « vérités », c’est un acte d’amour-propre, de l’égoïsme à l’état pur. C’est uniquement quand nous ressentons que nos corps, nos sentiments se transforment en des sacs de sable formant des digues ayant pour but de conserver l’amour ou l’amitié que nous rendons compte que nos limites personnelles sont dépassées.
« Nous nous sentons déconnectés de nous mêmes, non écouté(e) parce que nous ne savons pas dire STOP ou NON. »
C’est un comportement normal de demander ce que nous voulons. C’est un comportement normal de dire à ceux que nous aimons, comment nous avons besoin d’être réconfortés écoutés, considérés. On ne nous dit pas assez que nos compromis viennent de l’ amour ou de la bonté. Au lieu de cela, on peut facilement nous reprocher d’avoir des positions affirmées. On nous conseille fortement de sortir de ce comportement socialement inacceptable.
Pour ne pas blesser les autres nous n’avons pas d’autre choix, que de nous compromettre. Si dans certaines situations, Exprimer nos sentiments piquent nos langues, généralement nous choisissons d’être polis sans être nous-mêmes.
« Nous avons toute une vie pour accepter des normes, des actions, l’amour, le confort et les comportements les plus bas. »
Dès l’enfance, on entend, qu’il vaut mieux ne pas déranger les personnes pour être agréable. Lorsque qu’on devient adulte , on nous dit qu’on est capable d’accepter la violence psychologique parce que ce n’est si mauvais. On estime qu’on peut accepter le comportement passif-agressif parce que cela pourrait être pire. On s’autorise à accepter la méchanceté parce que qu’on juge que l’ignorance excuse ce comportement.
Tous ces compromis valident :
- les abus qui sont commis sur nos lieux de travail,
- dans notre couple,
- en amitié,
- dans le cercle familial
Pourquoi ?
Parce que nous devrions nous sentir chanceux d’avoir un emploi, des amis, une famille, d’être en couple. Dans toutes ces relations si nous ne nous compromettons pas nous courrons le risque d’ être rejetés, abandonnés ou ridicules. Pire! risquons d’ être isolés.
« Les compromis qui mettent à mal nos sentiments, piétinent notre morale et violente notre l’éthique »
On nous a vendu une histoire universelle qui raconte que l’amour fonctionnera que s’il est compromis. Cette histoire est livrée avec aucun renvoi,aucun indice, aucune table de référence et aucune nuance. Et c’est une histoire partiale simple à croire et nous y adhérons par peur.
Pourquoi ?
Parce que nous devons être socialement corrects.
« Plus nous nous permettons des offenses au nom de l’amour,
plus nous devenons désabusés sur l’amour ».
Donc, nous allons prendre cette histoire, y ajouter nos propres notes et des index :
Ouvrons un cahier et gribouillons nos points non négociables-dans les marges des pages qui serviront à écrire notre histoire. Essayons enfin comprendre ce que signifie de faire un compromis.
Ainsi, Sans la moindre influence, nous pourrons savoir quand nous devrons en faire un, quand « il faut en faire un et lorsque nous ne pourrons tout simplement pas en faire. Peut-être cela pourrait nous aider à comprendre si notre compromis est un acte conscient ou s’il est motivé par la peur. Enfin, Nous allons pouvoir décider de l’alternative de faire un compromis parce que nous avons un choix et non une obligation.
Le jour où j’ai dit STOP à une amitié, je me suis sentie réhabilitée, libérée et calme. Je savais ce que je faisais. Je sentais que cette décision était un acte d’amour et de bonté pour moi-même. Très vite, Je me suis sentie en harmonie avec ce que je suis. je ne me débattais plus. J’étais soulagée. Comme si la tension, la colère et la peur accumulés pendant des années s’étaient envolées. Malgré tout, Je reste reconnaissante pour cette amitié incroyable et les leçons qu’elle continue à m’apprendre.
Quelque soit notre situation, le plus difficile dans le choix de faire un compromis est de savoir si nous sommes assez forts et sereins pour pouvoir le faire car nous avons tous nos propres besoins.
« Tout commence en nous »
Si un jour vous êtes confrontés à prendre une décision incluant un compromis, il est important de conserver à l’esprit que vous êtes dignes d’amour, de joie, de gentillesse, de respect et de beauté. Que vos sentiments ont de l’importance, que tenter de compromettre vos principes fondamentaux c’est comme se trahir.
L’ amour et la bonté envers soi et la meilleure position pour guérir et en finir avec les compris qui vous font du mal.
Christelle
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…en finir avec les compris…..compromis……qui vous font du mal…..ouiii! compris! merci pour ce beau billet, christelle
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