Je les apprises en étant le témoin un couple d’amis entrain de s’autodétruire après des années de vie commune. Heureusement, pour eux, ils ont trouvé un thérapeute qui leur a permis d’identifier que leurs problèmes.
« Le plus important d’entre eux était la façon dont ils communiquait au sein du couple ».
Ils m’ont confiée avoir été choqués par cette analyse parce que certainement ils se considèrent comme verbalement non-violent. Pourtant, plus tard, ils m’ont avouée qu’ils ne pouvaient pas nier que leur relation comportait des ressentiments et des tensions continues sous-jacents. Donc, ils ont décidé d’explorer leurs interactions, et il s’est avéré que leur thérapeute disait vrai.
« C’est avec bienveillance et leur permission que je vous révèle les leçons qu’ils ont apprises, les secrets qu’ils ont découvert pour préserver leur relation ».
» La façon dont nous avons interagis au quotidien entre nous causait des petites doses de préjudice moral, des ressentiments et des dommages importants au sein de notre couple. Heureusement, notre thérapeute a été en mesure de nous aider à identifier certaines phrases qui sont vraiment dangereuses, non seulement pour les mariages, mais toutes les relations! »
1- Je suis désolé, mais… / Je suis désolé, si…
Nous utilisons généralement des phrases comme celle-ci dans plusieurs cas de figures :
- « Je suis désolé, si… » : notre intention est peut-être d’expliquer que nous n avions n’a pas l’intention de causer une souffrance. Mais en réalité nous voulons atténuer nos actions aux yeux de la personne qui a été blessée.
- « Je suis désolé, si… »: Peut-être que nous nous sentons que l’autre personne est hypersensible, ou qu’elle a juste interprété des choses de la mauvaise manière.
- « Je suis désolé, mais… »: Peut-être notre but inconscient est de se débarrasser égoïstement de tout reproche.
Quelque soit nos relations nous avons appris à valider les excuses. On nous a également appris à les faire les faire reconnaître et ensuite donner l’assurance que l’action nuisible ne se reproduira plus.
Le meilleur comportement à adopter pour ne pas nuire à une relation est trouver des solutions actives.
Solution active pérenne + Solution active à l’instant T + Reconnaissance de l’autre
⇒Exemple de Situation :
Vous êtes vraiment bouleversé parce que votre conjoint à oublier de faire le dîner alors qu’ il l avait promis de le faire. Et que sous l’emprise de la contrariété vous avez décidé de tout préparer alors que vous aviez prévu de vous détendre ce soir là.
⇒Voici le type de réponse et de comportement à adopter si vous êtes fautif(ve) ou dans le cas contraire ce qu’on aurait aimé entendre de la part de l’autre pour vous aidez à vous détendre :
« Je suis vraiment désolé(é). La prochaine fois je vais programmer un rappel sur mon portable (solution active pérenne). Détends toi, Je file au supermarché acheter quelques plats préparés (solution active à l’instant T). Qu’est ce qui te ferai plaisir (reconnaissance de l’autre) ».
2- Vous avez toujours… / vous n’avez jamais…
À moins qu’elle se terminent par un compliment, ces expressions peuvent endommager toutes relations. Tout d’abord, « vous avez toujours » et « vous n’avez jamais » sont émotionnellement manipulatrices. Elles ne sont également pas très honnêtes. Très peu de gens font « jamais »ou « toujours » n’importe quoi.
La plupart des gens qui utilisent ces termes tentent de rendre l’autre mal à l’aise sans aborder réellement les détails qui se cachent derrière leur frustration ou de colère.
3- Tu me fais.
Ce sont les trois mots qui sont utilisés dans le but de faire de quelqu’un d’autre le responsable de nos sentiments et de notre comportement. Au lieu de prendre à témoin l’autre avec des phrases vides de sens, mais nuisibles, comme celles-ci. Il est préférable d’être honnête et précis sur nos sentiments .
⇒ Exemple de communication que l’on pourrait utiliser : « Ton comportement m’affecte beaucoup et c’est difficile pour moi de maîtriser ce que je ressens que j’ai tendance à être (…) »
4 – Pourquoi ne pas juste(…)
Cette injonction semble assez innocente n’est-ce pas ? Quelqu’un a un problème et vous avez une solution qui vous paraît assez simple. Tout d’abord, sachez qu’il y a beaucoup de suppositions qui ne sont pas prises en compte dans cette déclaration.
En Voici quelques-unes :
- La personne n’a peut être pas solliciter nos conseils.
- La personne n’est pas assez clairvoyante pour penser à une solution simple comme la nôtre.
- Que vous ne comptez pas tous les facteurs qui influent sur la situation de cette personne.
- Que notre solution ne fonctionne peut être pas pour l’autre personne.
Au lieu de prendre une telle approche offensivement dédaigneuse, prenez un certain temps pour obtenir plus de détails, puis demander à la personne s’il elle aimerait entendre vos pensées.
5- N’importe quoi !
C’est un mot passif-agressif, méchant ou dédaigneux. Ce mot peut servir à rejeter quelque chose qui vient d’une autre personne. Il démontre ce que l’on ressent , pour indiquer que cela ne vaut plus la peine de converser avec l’autre. Inconsciemment on diffame son interlocuteur pour remporter la victoire dans un échange sans réellement discuter. C’est aussi un mot qui est utilisé comme une arme lorsque ne nous ne sommes pas prêts à communiquer honnêtement. Il est préférable d’arrêter d’utiliser cette phrase à tout bout de champs , surtout en couple ou dans un nouvel environnement de travail.
6- Je suis toujours mal / Je suis une personne horrible.
Lorsque nous utilisons ces phrases, nous ne voulons pas vraiment admettre que nous sommes mauvais mais que nous tentons de nous ériger en martyr. Si la personne qui le dit est sincère et en souffre c’est peut-être une bonne idée de le dire pour chercher des conseils afin faire face à ses problèmes d’estime de soi.
Dans le cas contraire, il s’agit d’une manipulation pure.
Si vous avez fait quelque chose de mal et que vous utilisez ce type de phrases pour créer une réaction émotionnelle (pitié, empathie) vous concernant. Peut être que votre intention est éviter d’aborder le »vrai » problème : vous avez causé du tord à une personne. Au lieu de s’occuper de la personne blessée, on doit maintenant se concentrer sur nos sentiments vis à vis de vous (le causeur de tort). Ce que les thérapeutes préconisent, c’est que le victime, la personne lésée, blessée doit obtenir réparation même si la personne qui a causé le problème est véritablement honteuse ou en colère contre elle-même.
« Quoiqu’il arrive le causeur de tort sera toujours responsable de ses actes ».
La grande leçon que mes amis m’ont apprise c’est que : Les mots et les phrases que nous choisissons ont un impact puissant sur nos relations. Nous devrions prendre les 6 expressions indiquées ci-dessus et faire de notre mieux pour les éliminer de notre vocabulaire.
Alors, concentrons nous sur le travail d’une communication non violente . C’est la voie pour conserver une relation saine et durable.
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Christelle pour @mangez.cochons
Pour aller plus loin :
La communication non violente au quotidien de Marshall B. Rosenberg – Jouvence Editions @Marshall.Rosenberg.F
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