Happy Halloween

Les fantômes, lutins et sorcières sont lâchées pendant la fête d’Halloween. Les ombres ont tendance à se déformer. Chaque Halloween, les parties de moi qui souvent se sont tapissées dans le fond de ma personnalité sociale décident à leur tour de s’emparer de la nuit d’halloween.

Au cours des dernières années, j’ai été , un pirate, une guerrière morbide.

Cette année, je veux être culturellement identifiée et me parer de fioritures, sans tenir compte de tout sens de l’égalité des sexes. Donnez-moi un une épée en bois, une bouche morbide et téméraire, des reflets couleur sang dans mes yeux et je vais virevolter jusqu’à minuit et au-delà. Je veux être ténébreuse et absurde . Je veux danser jusqu’à ce que les semelles de mes bottes chauffent.

Halloween n’est pas juste un moment pour se déguiser. C’est le moment de se rappeler d’une partie « cachée » de moi qui pleure pour vivre et demande à respirer une fois par an. C’est une autre dimension qui va au delà de ma personnalité . C’est ce que j’appelle ma haute énergie spirituelle, dans laquelle mon expression artistique dépasse mon « censeur » du quotidien .Mon humeur du moment et tout ce que j’ai vécu en début d’année avant cette période vont avoir tendance à choisir le costume que je vais porter pendant la nuit d’halloween.

En ce jour spécial, la voix de la nuit devient mienne. Elle me chuchote de jouer

Lorsque nous nous déguisons pour Halloween, essayons-nous juste de mimer différentes identités, ou nous demandons à une partie de notre esprit de revenir à la vie ? Sommes nous entrain d’enlever nos inhibitions ? Ou mettons -nous simplement un costume ?

La fête d’Halloween c’est un carnet d’autorisations colorées d’orange et de noir. Chaque feuillet orange ou noir de ce carnet nous donne le droit de ranger nos comportements conventionnels afin de danser avec nos ombres pour une nuit. Se déguiser, se transformer peut être un plaisir pour ressusciter les parties de nous-mêmes que nous avons bannies ou trahies. Alors ressuscitons l’enterré(é) vivant(e)en chacun(e)de nous.

Mon ombre ne M’appartient plus la nuit Halloween. La nuit s’empare d’elle comme un catalyseur pour l’expression de moi plus complète.

Et vous Que voulez-vous sentir ou incarner pour une nuit ? Qui veut être vu ou entendu ? Qui avez-vous envie de rappeler ?

Peut-être, qu’en cette nuit de fête vous voudrez plus de douceur, et devenir un ours en peluche le temps d’une soirée . Peut-être vous déciderez de posséder une force surhumaine en jetant une cape autour de votre cou. Peut-être que vous souhaiterez récupérer votre sens de l’émerveillement ou de la magie, alors vous déciderez de devenir un sorcier ou une fée ou un magicien. Peut-être que vous vous sentirez coincé(e) et vous aurez besoin de montrer votre papillon intérieur en vous parant de vos ailes magnifiquement colorées . Peut-être que vous avez passé(é) trop de jours avec un sourire figé sur votre visage , et vous souhaitez récupérer vos sautes d’humeurs comme Morticia Addams ou Severus.

Si votre début d’année a choisi pour vous votre costume, vous saurez pourquoi. 😉🎃🎃🎃Votre subconscient vous Habille.Il vous déguise. Autorisez-le à faire ressortir ou accentuer ou même se livrer. Laissez votre costume agir, penser et vous faire sentir différent(e). Halloween est tout un fantasme, alors soyez fascinant(e) ! Si ça ne fait de mal à personne. Cette année, je prendrai la silhouette d’une sainte mexicaine pas très catholique et vous ?