7 vraies questions à se poser si l’on veut avancer

J’ai pris du temps pour le ressentir car pendant longtemps j’ai fonctionné comme un disque rayé. J’ai souvent eu l’impression de revenir au même endroit après une baisse de motivation . J’ai mis du temps à prendre conscience que le cumule d’une activité professionnelle soutenue et celle d’une vie personnelle bien remplie peuvent facilement vous faire frôler le burn out. A chaque fois que j’ai eu à penser que j’avais perdu le contrôle sur mes envies, intérieurement,je me disais:  » Je dois changer quelque chose. Je sens que ça ne fonctionne pas. »

Combien de fois avez-vous dit : « Je vais arrêter de manger du sucre » ou « Je recommencerai à faire du yoga la semaine prochaine » ?

Et Comment se fait-il qu’il est parfois insurmontable de tenir ce genre de décisions ? Comment se fait-il qu’en prenant soin de soi- même, on arrive quand même à s’effondrer ? Pourquoi ne pouvons-nous pas faire (et prendre) du temps et faire de l’espace dans nos agendas pour faire les choses qui nous nourrissent en quelque soit notre rôle : mère, d’épouse, de fille, d’amie, d’employée ?

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Nos journées sont inondées de sollicitations en tout genre, se sentir occupée est une preuve de vie sociale épanouie. Un jour j’ai ouvert les yeux et j’ai enfin compris. c’est plus que ça.

Nous pouvons tenir une ligne de conduite quand quelquechose est vraiment important pour nous. L’inverse est donc également vrai.

Nos projets ou nos désirs n’avancent pas ou  s’effondrent quand il est plus important pour nous de ne pas les faire pour éviter de sacrifier autre chose que nous avons engagé pour faire plaisir aux autres. Cela signifie qu’il faut abandonner une partie de nous. Cela signifie que nous devons accepter de ne pas atteindre des objectifs personnels de bien-être que nous pensons vouloir. Et nous n’y parviendrons jamais tant que nous ne pourrons pas changer nos façons de vivre en continuant nous raconter des histoires .
Nous sabotons notre propre santé et notre bonheur et sans nous en rendre compte nous le faisons tout le temps.head-776681_960_720

Vous vous dites peut-être : « J’aimerais vraiment faire les choses pour moi-même, mais ce n’est pas facile ». Mais la vérité est que vous devez faire les choix qui correspondent à ce que vous voulez vraiment faire, au fond de vous, au lieu de faire des choix qui correspondent aux raisons pour lesquelles vous craignez de les faire. Et la plupart d’entre nous le font trop souvent.

Une collègue m’a dit un jour qu’elle était tellement excitée à l’idée d’aller à Bali pour une retraite de yoga, mais qu’elle ne pouvait pas laisser sa fille de 12 ans et son fils de 6 ans pendant cinq jours seuls avec leur père.

Je lui ai demandé :

– pourquoi ?

et elle m’a répondu :

– Eh bien, qui préparerait leurs repas, les emmèneraient à l’école, les emmènerait à la natation et à la danse, pour finir par me dire que la maison s’écroulerait s’il n’y avait qu’eux et leur père pour s’en occuper « .

Par curiosité, je lui ai posé la question suivante :

– Cela aurait-il de l’importance si tes enfants avaient des repas différents la semaine où tu seras absente ? Est-ce important que le sol soit exempt de toute poussière lorsqu’ils rentreront à la maison pour jouer ?
– Je suppose qu’ils survivraient, répondit-elle, presque en bougonnant .

Alors pour aller plus loin dans notre échange, je lui ai  demandé
– Comment te sens tu quand tu ne fais pas toutes ces choses pour ta famille ?

Elle m’a répondu :

– Eh bien, je suis leur mère. Et faire ces choses c’est ce qui fait de moi leur mère. Je me sens importante et aimée.

Alors, je lui ai demandé :

– Que crains-tu si tu ne fais pas fait ces choses ?

Elle m’a répondu tristement   :
– Ils n’auront peut-être plus besoin de moi ou m’aimeront moins…et  sa voix s’est éteinte.

– Est-ce la vérité ? et j’ai rajouté,  tu crois qu’ils t’aimeraient moins si la maison n’était pas rangée et propre et qu’ils n’auraient des plats à emporter pendant cinq jours d’affilée ?

Elle m’a répondu sur un ton agacé
– Oh, je vois ce que tu veux dire mais quand tu auras des enfants tu comprendras ma collègue soupira et j’ai compris que cet échange commençait à l’agacer.

Et c’est avec délicatesse que je me suis permis de conclure : ce n n’est pas ce que nous faisons pour les autres qui compte le plus. Le plus important c’est ce que nous sommes pour eux.

Epilogue :Ma collègue est allée à son stage de yoga. Ses enfants ont survécu. Elle est revenue joyeuse et pleine d’amour pour elle-même et maintenant elle entame un cursus d’apprentissage pour devenir professeure de yoga à temps plein.

Pour avancer, il ne faut pas craindre de mettre en péril ses habitudes

Nous avons tous des rêves, des désirs pour notre devenir.
Au lieu de concentrer notre attention sur la collecte de notre motivation et pour propablement recommencer à zéro, il est nécessaire d’examiner comment ces cycles d’énergie mal gérée se produisent en premier lieu. Il est important de découvrir comment et pourquoi nous avons montés des obstacles en travers de notre propre chemin. Sinon, nous continuerons à nous trouver devant ces obstacles jusqu’à ce que nous puissions les briser pour faire avancer notre histoire.

« Tous les obstacles que nous créerons sont des motifs sous-jacents et ils deviendront les raisons pour lesquelles nous voulons rester là où nous sommes, pour ne pas vraiment vouloir de changement ».

La vérité, c’est que le fait de ne pas changer nous sert d’une façon ou d’une autre. Cela nous aide à nous sentir en sécurité, cela nous permet de ne pas briser un environnement familier. Volontairement, on s’ empêche d’entrer dans une phase qui signale une véritable transformation qui pourrait- être terrifiante pour l’esprit et l’ego.

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J’ai pris une feuille blanche, et j’ai exploré mes désirs pour écrire ce que je ressens puis j’ai répondu aux 7 questions suivantes :

  1. Quelles sont les boucles dans lesquelles je suis coincée ?
  2. Qu’est-ce que je ne cesse de dire que je vais faire, que je veux vraiment, mais que je n’arrive pas à réaliser ?
  3. Comment se fait-il que je n’arrête pas de revenir à ça ?
  4. C’est quoi, mon histoire ?
  5. Quelles sont toutes les raisons pour lesquelles je me dis que je ne peux pas faire de l’espace et du temps pour mes soins personnels de bien-être,  mon plaisir,ma joie ?
  6. Qu’est ce que j’ai peur de perdre si j’atteins ce que je pense vouloir ?
  7. Si j’ai pu répondre à la question 6, puis-je choisir d’arrêter mon histoire ici ?

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N’oubliez pas que le poids de nos histoires personnelles nous empêchent parfois de nous émanciper`.  Ce sont nos obstacles imaginaires qui nous ramènent aux mêmes endroits encore et encore . Nos histoires n’évolueront pas si nous sommes constamment dans la crainte. Nos histoires ne se transformeront pas si nous créons pas un changement réel et durable dans notre vie.
Et, jusqu’à ce que nous puissions commencer à nous libérer, nous continuerons à nous retrouver à la case départ.

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Il n’est jamais trop tard pour se réveiller , comprendre son fonctionnement pour franchir les obstacles qui nous empêchent d’écrire notre propre histoire.
En ce qui me concerne, j’ai compris qu’il m’était impossible gérer ma vie en suivant toutes les notes de la  partition de musique écrite par mon éducation pour être épanouie. Qu’il m’est nécessaire de lâcher la pression culturelle pour me sentir soi-même.
Christelle pour @mangez.cochons

Livre de référence :IMG_2971

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6 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. anne35blog dit :

    merci, rien que des bons conseils///

    Aimé par 1 personne

  2. Très chouette cet article. J’admire celles et ceux qui parviennent à faire entendre ce discours à d’autres, car nos mécanismes de défense face au changement sont bien rodés, dés l’enfance! Le passé de chacun, chacune joue énormément c’est vrai, la pression sociale également, surtout dans une société comme la notre, dans laquelle tout n’est que tentation et incitation à se déresponsabiliser. Longtemps, j’ai essayé d’aider, d’écouter mes proches, mais c’était de la perte de temps, les changements nécessaires ne s’opèrent que de manière personnelle, les conseils d’autrui entrent par une oreille et sortent par l’autre – d’où mon admiration pour celles et ceux qui instillent en douceur et avec persuasion – et le cheminement est intérieur.
    Même si j’ai fais un profond travail sur moi-même il y a longtemps, il m’aura fallu 17 ans pour réaliser comment trouver un véritable bonheur, plein d’incertitudes stimulantes et de passions enfin réalisables. Dans 17 ans, je me dis que je vais encore évoluer, sûrement vers une forme supérieure du coup 🙂

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  3. Marion B. dit :

    Tellement vrai….
    Bonne journée !

    J’aime

  4. yasmine D. dit :

    Ton article est très réaliste. On pense aux autres, on se sacrifice, mais en attendant eux font leurs vies et nous après on ouvre les yeux et on se demande ce qu’on a réellement fait à part aider. C’est quand la dernière fois qu’on a fait quelque chose pour nous.
    J’ai envoyé ton article à une amie. Je pense que c’est exactement ce qu’il lui faut en ce moment. Bonne journée bises

    Aimé par 1 personne

  5. silviagollini dit :

    Très bel article merci! Sur le thème des habitudes j’ai lu aussi « The power of habits » je vous le conseille! Bonne soirée 🙂

    Aimé par 1 personne

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